Je suis photographe autodidacte. Dans mon association Africulturban, j’y ai appris les bases du cinéma dans le cadre d’un projet appelé Hip Hop Academy durant deux ans. Mais après j’ai eu une attirance pour la photo, alors j’ai participé à beaucoup d’ateliers et de masterclass pour me perfectionner.
Cela fait maintenant 8 ans que je fais de la photographie.
Depuis 6 mois, j’étais à la recherche de fonds pour la sortie de mon book-photo « ISSUE DE SECOURS » . Alors quand on m’a envoyé l’appel à candidature, alors je me suis dite que ça pourrait être une opportunité pour moi de sortir ce projet en version digitale.
Après cette résidence, j’aurai mon site bien organisé et j’aurai incorporé une galerie photo. Cela va permettre de donner accès aux expositions de mes projets à venir sans bouger de chez soi.
Au cours de la résidence j’ai pu créer mon site internet, finaliser les textes (dialogues), les faire corriger par différentes personnes et faire la communication sur mon œuvre.
Le résultat est un livre/photo qui parle des violences sexuelles et de la résilience. Le livre sera en téléchargeable sur mon site internet.
Beaucoup de personnes étaient impliqués dans le processus de création. Pour les photos, il y’a eu le directeur artistique Willy Kemtane, Mamadou Ly à la lumière, Fatima Ndiour pour la régie et Malick Faye pour le maquillage. Ensuite pour les textes, il y’a Keyti (Artiste rappeur, Journal Rappé), Bigué Bop (Journaliste au Quotidien) et Oumar Sall sur la correction. Il y’a Fatou Kandé Senghor qui a fait la préface.
Puis Fatou Mbacké pour la création du site internet et Sall Ngaary qui a fait le graphisme. Enfin Ibrahim Ndiour a fait le teaser pour la communication et Samira a fait la voix.
La crise nous a obligé à chercher des alternatives, de revoir notre façon de faire, de penser, de créer.
Alors, je pense que des activités comme celles-ci sont actuellement d’une grande aide pour les artistes. Mais je pense que même si la crise se termine un jour et qu’on est de nouveau en mesure de tout faire comme avant, on devrait ajouter ces méthodes à celles d’avant.
J’ai eu du mal à me concentrer sur mon œuvre uniquement. Mais ça fait deux ans que je travaille sur cette œuvre donc je n’en reviens pas de l’avoir enfin réussi. J’ai réussi à la réaliser comme je l’avais imaginé. J’ai eu des problèmes de timing, il y’a beaucoup de personnes qui interviennent donc ce n’était pas facile de mobiliser les gens surtout que c’est à distance. La correction des textes demandait beaucoup plus de temps. Mais on a fini par tout boucler à temps.
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